Séminaires 2014-2015

 

APPROCHE THÉORICO-CLINIQUE DES PULSIONS / 2e ANNÉE

Didier Robin

Le projet de ce séminaire est de se centrer sur une approche théorique, mais aussi clinique, du concept de pulsion. Pourquoi? Parce que le concept de pulsion est central dans la pensée psychanalytique et sans doute un des plus originaux et des plus spécifiques (et finalement toujours scandaleux).

Ce séminaire s’inscrit dans le prolongement d’un groupe de travail précédent: ”Théories des pulsions et temporalité de l’appareil psychique” (animé par Philippe Goossens, Pascale Gustin et Didier Robin), dont nous nous inspirerons pour poursuivre notre recherche.

Il s’agira bien évidemment de repartir de Freud et de ses différentes théories des pulsions, du premier dualisme «faim et amour» au dernier «pulsions de vie/pulsions de mort». 

Ce séminaire ayant déjà commencé l’année dernière, nous nous sommes déjà consacrés à la lecture des «Trois essais sur la théorie de la sexualité» et allons commencer celle de «Pulsions et destins des pulsions» ; avant de nous “attaquer” à «Au-delà du principe de plaisir» et «Malaise dans la culture». 

Et si de nouveaux participants viennent nous rejoindre, nous ne manquerons pas à veiller à les aider à prendre le train en marche !

Viendront ensuite certains apports de Lacan, notamment les quatre leçons de 1964 dans «Les quatre concepts fondamentaux…» prolongés de manière particulièrement intéressante par Bernard Penot et Marie-Christine Laznik.

Nous approcherons aussi les avancées de l’école hongroise: Ferenczi et ses recherches sur le trauma, son concept d’introjection, Imre Hermann et sa théorie du cramponnement qui deviendra le vecteur du contact chez Szondi avec ses développements chez Schotte. Théorie du cramponnement qui est aussi en partie à l’origine de la théorie de l’attachement chez Bowlby. Il y a d’ailleurs là un gros enjeu théorique et clinique: produire une théorie psychanalytique de l’attachement et de ses «troubles» à partir des logiques des pulsions et non d’un recours unique à l’instinct comme le font les successeurs de Bowlby les plus en vogue actuellement.

Et sans oublier Jean Laplanche et sa théorie de la séduction généralisée qui est aussi fondée sur une théorisation particulière de la pulsionnalité qui complexifie largement le caractère soi-disant purement endogène des pulsions et évite les fourvoiements biologisants. Avec aussi les prolongements extrêmement utiles de la troisième topique développée par Christophe Dejours.

Ce programme est évidemment très conséquent! Il s’agit de l’aborder selon un rythme ni trop rapide ni trop lent, à partir de commentaires de textes associés à des illustrations cliniques.

Dates: ce séminaire se tiendra le troisième lundi du mois de 20H15 à 22H15. Soit les 15/09/14, 20/10, 17/11, 15/12, 19/01/15, en février il faudra voir en fonction des congés scolaires, 16/03, 20/04,18/05 et 15/06/15.

LieuCentre Op Weule, rue Saint-Lambert 91, 1200 Bruxelles.

Contact: Didier Robin, 0479 29 48 84, didier.robin@yahoo.fr

 

LES SEMINAIRES DE LACAN

Fons Van Coillie

Séminaire bilingue

Nous poursuivons notre lecture de Lacan. Le titre du Séminaire choisi pour cette année vous sera communiqué prochainement.

Participants en 2013-2014: Anne-Françoise Dahin, Jan Dossche, Lieve Leys, Helen Van Dorpe, Fons Van Coillie, Martine Stassin, Hughes Hamoir.

Ouvert à 2 personnes.

Dates: Toutes les 3 semaines le mardi de 12h 30 à 14h 15. Première ré le Lieu: Service d’aide aux victimes, 281, Chaussée de Waterloo, 1060 Bruxelles.

Pour tout renseignement: Fons Van Coillie, fonsvancoillie@gmail.com.

 

JOUER

Vincent Magos, Trees Traversier

Dans Jouer, proposition théorique, Winnicott soutient le fait que le jeu est universel et correspond à la santé, est thérapeutique en soi: l’activité de jeu facilite la croissance et par là même, la santé. Jouer conduit à établir des relations de groupe. Actuellement, les professionnels remarquent un déficit de jeu. Les parents jouent peu avec leurs enfants et à la maternelle, la tendance est à l’apprentissage plutôt qu’au jeu. De son côté, Maurice Berger, amené à traiter des enfants très violents, remarque leur incapacité à jouer.

En prenant comme point de départ le texte de Winnicott, le séminaire a pour objectif de travailler d’autres textes (R. Roussillon, M. Berger, D. Marcelli, M. Mannoni…) qui peuvent déplier les différents aspects du jeu (acceptation de la fragilité et de la surprise, risque d’excitation, étapes vers la séparation et l’autonomie, lien avec l’expérience culturelle…) et donner des assises théoriques aux intervenants qui souhaitent penser ou construire des dispositifs hors les murs favorisant le jeu.

Nous commencerons l’année 2014-15 par le texte de Pierre Fédida ”L’objeu” in L’absence (Folio)

Lieu: Le séminaire se tient au Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Bd Léopold II, 44 – 1080 Bruxelles (Metro Ribaucourt) de 12h30 à 14h.

Dates: les jeudis suivants: 4 septembre, 3 octobre, 6 novembre, 4 décembre 2014, 8 janvier, 5 février, 5 mars, 2 avril, 7 mai et 4 juin 2015.

Le séminaire rassemble des psychanalystes mais est ouvert à d’autres professionnels désireux de partager cette réflexion. Ont confirmé leur participation pour l’année 2014-15 : Aline Goethals, Geneviève Helson, Diane Huppert, Corinne Lenoir, Vincent Magos, Katia Michel et Trees Traversier. Une personne peut éventuellement rejoindre le séminaire.

Contact: Vincent Magos, vincentmagos@squiggle.be ou Trees Traversier, trees.traversier@skynet.be

 

SEMINAIRE sur le TRAVAIL CLINIQUE et la THEORIE de Wilfried BION
Jacques Roisin et Agnès Bressolette


Nous continuerons l’année prochaine à nous introduire ensemble à l’œuvre de Bion. Il nous semble important de travailler Bion en groupe en lien avec la clinique. Après avoir étudié cette année quelques articles de M. Klein sur lesquels s’appuie Bion (articles consacrés à l’envie et à la position dépressive), nous avons mis en discussion les articles de Bion suivants : ”Différenciation des personnalités psychotique et non psychotique” ; ”Attaques des liens”. Nous avons ensuite poursuivi par la lecture de son ouvrage ”Aux sources de l’expérience”. Nous terminerons l’an prochain la lecture de cet ouvrage et déciderons ensuite du choix des textes à mettre au travail, certainement à partir des livres ”Eléments de la psychanalyse” et ”l’Attention et l’interprétation”.


Dates : le séminaire se tient chaque 4ème mardi de 20h à 22h à partir de septembre 2014.

Lieu : Louvain-la-Neuve

Nous étions cette année 8 participants. Il reste 2 places.

Contacter Agnès Bressolette: 0497.82.93.59  agnes.bressolette@hotmail.com ou Jacques Roisin : 0478.26.72.40 jacques.roisin@uclouvain.be

 

SEMINAIRE – BI-COMMUNAUTAIRE – DE LECTURE (2e année)

Rachel Kramermann

Qu’y a-t-il de si menaçant chez Sandor Ferenczi pour que son Journal Clinique ait été réduit au silence pendant près de 60 ans?

À partir des souffrances avivées par son transfert passionnel avec (et non pas sur) Sigmund Freud, ont émergé ses inventions, erreurs, expériences critiques, les risques pris, et des vérités fondamentales à visage humain.

Une formidable créativité que nous redécouvrirons au fil du séminaire de l’année: au centre de son Journal Clinique, trauma et clivage sont le fil qu’à travers différents auteurs nous continuons à tenir depuis plusieurs années.

10 participants.

Quand? 3ème jeudi du mois à 20 heures.

? rue de l’Arbre Bénit 95, 1050 Bruxelles.

Contact: Rachel Kramermann, 02 6487003

 

BISEXUALITE et DIFFERENCE des SEXES

Pauline Bastin, Odile Massarczyk

Dans la suite de notre exploration de l’identification à partir du livre de Jean Florence, nous proposons d’aborder la question de la bisexualité psychique. Les lectures devraient débuter avec un recueil d’articles de la Nouvelle Revue de Psychanalyse, ‘Bisexualité et différence des sexes’, éditions Gallimard. 

Le groupe est actuellement complet.

Datesun mercredi par mois dès octobre

LieuCERP, Bd de l’Est, 3, 4020 Liège

 

SEMINAIRE SZONDI

Anne Françoise Dahin, Freek Dhooghe

Au fil des séminaires, des conférences, des journées organisées par l’EBP, il est courant d’entendre évoquer les notions de «Contact», de «Pathoanalyse», de «Stimmung», de «Paroxysmalité», etc…

Ces notions font sans conteste référence à l’œuvre de Szondi et aux développements qu’en a donnés Jacques Schotte et l’Ecole de Louvain.

C’est que beaucoup d’entre nous ont été enseignés par cette approche et en sont restés imprégnés.

Ce séminaire propose un retour à l’approche Szondi-Schottienne.

A travers la lecture de différents écrits (choisis entre participants, directement consacrés à Szondi ou plus lointains), ce sera entre autre l’occasion d’éclairer nos cliniques actuelles, de penser de façon plus dialectique, dynamique, processuelle, anthropologique, plus «pathoanalytique» les questions de structure pathologique.

Dans ce séminaire, nous bénéficions de la présence de Jean Kinable et donc de sa connaissance et expérience théorico-clinique du Szondi.

Participants: Anne-Françoise Dahin, Ilse Deurinck, Freek Dhooghe, Fiorella Febo, Luc Godart, Jean Kinable, Bernard Robinson, Martine Stassin.

Ce séminaire de 8 personnes est pour l’instant complet.

Date: Un jeudi par mois, 14-16h.

Lieu: Chée de Waterloo, 281, 1060, Bruxelles

 

SEMINAIRE DE LECTURE de  Lina BALESTRIERE,

Freud et la question des origines

Philippe Szafarz

Dans le contexte de l’organisation de la journée d’étude en hommage à Lina Balestriere qui se tiendra en janvier ou février 2015, je propose de mettre en route un séminaire de lecture de sa thèse.

Ce séminaire a la particularité de réunir des participant du Chien Vert, de l’Ecole et du CFCP.

Participants : ce séminaire est déjà complet.

Lieu : Avenue des Noisetiers 17, 1170 Bruxelles

Dates : Tous les troisièmes lundis du mois à partir du lundi 15 septembre de 20h15 à 22h.

Contact : Philippe Szafarz 0473620877

 

LES SEANCES DU MARDI : DE LA TOILE A LA PAROLE… 

Anne Verougstraete, Vincent Magos

A l’aube du 20ième siècle, le cinéma et la psychanalyse sont nés presque en même temps. Le cinéma est affaire d’écran, de projection, de scénario, de représentation. La psychanalyse a à voir avec les souvenirs écran, la projection des fantasmes, la scène primitive, les rêves. Le cinéma est une imitation de la vie par la reproduction de son mouvement (kinésis) en un lieu indécis aux confins de l’imaginaire et du réel. Comme les rêves (micro-métrages) il entre dans la cure par les évocations de nos analysants et par la manière de nous laisser travailler par eux. Il nous donne à désirer, à ressentir, à penser.

Quelle mise en forme des manifestations de l’inconscient et de ses processus de formation opère-t-il ? Tant les films que la cure ne tirent-ils pas leur puissance de pouvoir rappeler au jour des émotions enfouies ? Parmi les films vus cette année, lesquels résonnent encore en nous ? Quelles séquences cinématographiques ont eu un impact sur notre psyché  au point d’être devenues inoubliables?

Les séances du mardi : de la toile à la parole. Ciné-séminaire (et non ciné-club) où chaque participant présente un film qui l’a touché et le fait en s’impliquant subjectivement. Attitude à priori de se laisser faire par le choix d’un autre et mise au travail de notre capacité de penser à partir de ce qui est vu, entendu, ressenti. La rigueur du cadre nécessite de trouver un film d’un maximum de 105′ afin de réserver un temps suffisant aux échanges. Elle confronte à la nécessité de fréquenter le cinéma et d’accepter la frustration de laisser de côté des films appréciés. Choix de privilégier le temps de penser par rapport au (dé)plaisir d’éprouver et de voir. Aucun commentaire avant la vision ensemble du film. Après la projection, celui qui a préparé la séance, engage la discussion en apportant ses réflexions nées du film.

Des réflexions à partir d’un engagement théorique et clinique, marquées par la subjectivité de chacun car ‘toute tentative de déchiffrage psychana-lytique d’une œuvre doit être impliquée. Le commentateur doit s’y engager à la rencontre de la partie de son propre inconscient que cette œuvre mobilise, tout autant qu’à la rencontre de l’œuvre elle-même et de son auteur.’ (S.Tisseron)

Films qui ont déjà été travaillés 

2011-2012 : Le jardin des Finzi Contini de Victorio De Sica, Hiroshima, mon amour de Alain Resnais, Allemagne année zéro de Roberto Rossellini, Un ange à la mer de Fréderic Dumont, Les fourmis rouges de Stephan Carpiaux, Will Hunting de Gus Van Sant, Family Life de Ken Loach, De bon matin’ de Jean-Marc Moutout.

2012-2013 : Le gamin à vélo de Jean-Pierre et Luc Dardenne, Hildegard von Bingen de Margarthe von Trotta, Aguirre, la colère de Dieu de Werner Herzog, Quand je serai petit de Jean-Paul Rouve, Cris et chuchotements de Ingmar Bergman, Le voyage de Felicia de Atom Egoyan, Benny’s video’ de Michaël Haneke, Shine de Scott Hicks, Stella de Sylvie Verheyden, L’étranger en moi de Emily Atef.

2013-2014 : L’homme au crâne rasé d’André Delvaux, Nue propriété de Jérémie Lafosse, L’enfant d’en haut de Ursula Meier, Habemus Papam de Nanni Moretti, Scènes de chasse en Bavière de Peter Fleischmann, Monsieur Lazar de Philippe Falardeau, Gravity’ de Alfonso Cuaron, Au cul du loup de Pierre Duculot, We need to talk about Kevin de Lynne Ramsay.

Quand ? A 20h, le troisième mardi du mois : 16/09, 21/10, 18/11, 16/12/2014 et 20/01, 24/02 (exceptionnellement 4ième mardi), 17/03, 21/04, 19/05, 16/06/2015

Où ? A Bruxelles, Centre ‘Op-Weule’, salle 2

Participants : Isabelle Debeer, Vinciane Decupere, Celestina Fanara, Dominique Klopfert, Vincent Magos, Jacques Roisin, Helen Van Dorpe, Anne Verougstraete.

Deux places disponibles.

Contacts : Vincent Magos (02-736 35 92) vincentmagos@squiggle.be

ou Anne Verougstraete (02-762 19 75) anne.verougstraete@skynet.be

 

DU BON USAGE DES CARTES (et autres instruments topographiques)

Catherine Petit-Delacroix, Farid Ousamgane

Depuis la carte de Tendre, création issue des ruelles (ancêtre des soirées pyjamas) et des Précieuses,que Molière s’est chargé de durablement ridiculiser, de l’eau a coulé sous les ponts.

Et l’aube du 20ième nous a apporté, venues de Vienne, des cartes autrement sérieuses et difficiles à déchiffrer et lavées de toute scorie poétique. La science avait pris ses quartiers, aussi dans l’art de traiter de l’esprit.

Nous nous mîmes donc avec passion, à traiter de conscient, préconscient, inconscient, de ça, moi, Surmoi.

Une surenchère venue de France nous invita au Réel, symbolique, Imaginaire quand patatras, un quatrième discours s’invita, c’etait celui de l’analyste…

Les fleuves d’encre se remirent à couler de plus belle, les ruelles à rivaliser de férocité et le petit peuple se prit à ânonner.

Et puis il fallut traverser la Manche, pour que tant d’esprit ne retombe point dans le ridicule, c’est du moins ce que la lecture d’Adam Phillips nous inspira. Il y avait donc moyen de continuer à respirer, on pouvait inventorier trois capacitès négatives, autant de capacités positives… se retouver perdu dans les Alpes et sauvé par une carte des Pyrénées.

Les scientifiques renouaient avec la poésie et le goût de ferrailler avec la langue.

Telle est notre proposition…

Nous partirons des capacités négatives (Adam Phillips): nous proposons, pour notre première rencontre, que chacun vienne avec un exemple de « capacité négative » repérée ou pas car toujours opérante dans sa capacité à nous perdre, nous embarrasser, voire, exploitant ça et là l’un ou l’autre sentiment d’ impuissance.  Pour illustrer cette situation, les participants sont libres de fouiller dans des cartes plus poétiques, plastiques mais aussi de reprendre un texte plus « classique » que l’on aura retrouvé, relu, avec le prisme d’une nouvelle carte (ou d’une autre, elle, plus ancienne que l’on regarderait sous un jour nouveau). A l’heure du GPS, nous établirons un agenda dans lequel, à tour de rôle, chacun démarrera nos rés. Toutefois, nous nous réserverons le droit d’interrompre le rythme de l’agenda dans le souci de s’autoriser à écouter les cartes qui se présenteront à nous, de cartographier à nouveau… encore. 

Dates : Nous nous réunirons tous les premiers mercredis du mois (première rencontre le mercredi 1er octobre)

Participants : il reste 2 places.

Contact : Catherine Petit <cpetitdelacroix@mac.com> ou Farid Ousamgane <“>faridousamgane@gmail.com>;

 

 

Groupe de travail ouvert 2e année

LA PSYCHANALYSE à L’EPREUVE DE LA PSYCHOSE, DE L’INSTITUTION ET DU CINEMA

Rencontres avec Jean-Claude Polack

• Les Samedis 18 octobre, 13 décembre 2014 et 28 février 2015 de 14h30 à 17h30

Les 3 séances forment un tout

 

Rappelons que Jean-Claude Polack est psychiatre et psychanalyste. Il a travaillé une douzaine d’années aux côtés de Jean Oury et de Félix Guattari à la Clinique de La Borde. Il exerce actuellement dans un collectif d’analystes à Paris et a animé pendant une dizaine d’années une association réunissant des personnes présentant des problématiques psychotiques. Il est rédacteur en chef de la revue Chimères fondée en 1987 par Félix Guattari et Gilles Deleuze. Il a par ailleurs co-réalisé un film sur François Tosquelles et participe actuellement à la réalisation d’un film sur Jean Oury.

Il est l’auteur de nombreux articles et de plusieurs ouvrages dont : Épreuves de la folie : travail psychanalytique et processus psychotiques, Ramonville-Saint-Agne, Éditions Érès, 2006. L’obscur objet du cinéma: réflexion d’un psychanalyste cinéphile, Paris, Campagne-Première, 2009.

 

Il a déjà travaillé avec nous l’année dernière et l’expérience a semblé tellement riche à l’ensemble du groupe que nous avons décidé de la poursuivre une deuxième année.

Le projet de ces trois après-midi est d’approfondir les questions posées par la psychose (et notamment le « roc » de la schizophrénie) selon les trois approches, non nécessairement convergentes, de la clinique psychanalytique, de la pratique institutionnelle et du cinéma. 

Du côté de la clinique psychanalytique, prendre la mesure des limites de la relecture de Freud par Lacan, malgré la précision de son repérage diagnostique. En effet, Lacan n’a pas pu repousser, dans la pratique, les limites du « traitement» de la psychose. Les véritables inventions sont venues souvent des marges de la psychanalyse : Geneviève Haag, Gaetano Benedetti, Gisela Pankow, Salomon Resnik et tant d’autres. 

Sur le terrain de l’analyse institutionnelle (ou psychothérapie institutionnelle) revenir sur le caractère collectif, hétérogène et multiple de l’entreprise de soins, sur les conditions sociales concrètes de sa possibilité et le bouleversement des données du «transfert ».

 

Nous proposons alors de sans cesse croiser ces trois démarches autour d’un film que nous aurons convenu de voir avant chaque séance de travail de sorte à tenter ainsi de mieux appréhender les multiples facettes de la psychose. Pour faciliter la préparation des séances, l’Ecole Belge de Psychanalyse mettra à disposition des participants les DVD des films concernés.

De nouveaux participants sont les bienvenus dans la limite des places disponibles.

Groupe de travail ouvert aux non membres de l’Ecole moyennant versement de 60 € au compte de l’EBP : BE 0682 2833 5906 avec la mention « Polack » et le nom de l’inscrit.

Anne Verougstraete, anne.verougstraete@skynet.beou

Didier Robin: didier.robin@yahoo.fr 

 

GROUPE DE TRAVAIL DE L’I-AEP

Ce groupe de travail se veut surtout être un lieu de réflexion autour des sujets rapportés des échanges au sein de l’I-AEP. Ses membres ne doivent pas tous avoir l’envie d’être délégué ni se sentir obligés de participer aux activités de l’I-AEP. Il suffit donc d’avoir de l’intérêt pour la manière dont d’autres associations se rapportent aux problèmes majeurs de la psychanalyse et de sa transmission.

Un groupe de l’EBP-BSP et Les Cartels Constituants font un travail préparatoire au Séminaire Transfert en Psychanalyse – Psychothérapie qui se tiendra les 6 et 7 décembre à Gand. Il est organisé par le ’Gezelschap voor Psychoanalyse en Psychotherapie’.

Participants à ce groupe de travail préparatoire: Ilse Deurinck, Jean Florence, Karel Lambers, Christiane Poncelet, Leo Ruelens et Trees Traversier.

Deux autres rés sont programmées, une à Bruxelles  les 27 et 28 septembre et une dans la Drôme (logement prévu) les 8-9 novembre. D’autres membres sont les bienvenus !

Contact: les délégués: Jean Florence, Karel Lambers, Leo Ruelens.