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Antoine Vergote - L'école Belge de Psychanalyse

1. “Ecole”. Par cette dénomination, nous avons suivi l’exemple de Lacan. Ce terme indique qu’une Société ou une Association de Psychanalyse n’est en rien un syndicat ou une institution de défense des intérêts professionnels, mais qu’il s’agit d’un groupe de formation et de recherche continues.

2. “Belge”. Bien que presque tous issus de l’Université de Louvain, nous ne voulions pas lier notre Ecole à cette université. Nous avons donc établi notre siège à Bruxelles. C’est d’ailleurs à Bruxelles que nous nous réunissions le plus souvent au début. A la demande des participants nous avons ensuite déplacé provisoirement et partiellement nos réunions à Louvain, en raison des facilités  d’accès et d’un local disponible. Mais rien ne nous obligeait à maintenir à Louvain le lieu de nos assemblées. Signalons par ailleurs que des analystes, venant d’autres universités, se sont vite associés à notre Ecole.

3. “de Psychanalyse”. Nous avons jugé que ce seul terme suffisait à nous situer par rapport aux problèmes de l’orthodoxie psychanalytique, définie par un certain nombre de conceptions théoriques. Il est évident que les psychologies jungienne, adlérienne et behavioriste (Skinner et Eysenck), rejettent les théories fondamentales de la pratique analytique. Freud lui-même a clairement exposé les concepts qui fondent la psychanalyse en tant que science et pratique autonomes. “L’hypothèse de processus animiques inconscients, la reconnaissance de la doctrine de la résistance et du refoulement, le prix accordé à la sexualité et au complexe d’Oedipe, sont les contenus principaux de la psychanalyse et les fondements de sa théorie, et qui n’est pas en mesure de souscrire à tous ne devrait pas se compter parmi les psychanalystes.” (Psychanalyse et théorie de la libido, OCFP XVI, 196). Ces concepts théoriques majeurs délimitent notre domaine d’observation spécifique  et constituent la base théorique sur laquelle nous avons fondé notre Ecole.

Cette référence à Freud, inhérente aux termes “Ecole de Psychanalyse”, est essentielle mais n’indique en rien la spécificité de notre Ecole. Par cette référence à Freud, notre Ecole s’apparente à tous les autres Instituts et Sociétés de Psychanalyse. Mais elle ne dit pas pourquoi nous avons préféré fonder une nouvelle association de psychanalyse. Une intention plus spécifique a présidé à notre initiative: nous voulions nous inscrire dans le prolongement de l’œuvre de Lacan, et aussi de celle de Szondi et de Binswanger pour certains d’entre nous. Voici comment je résumerais ce projet: un retour à Freud, éclairé par les sciences humaines et les nouvelles perspectives psychiatriques qui permettent de mieux comprendre Freud, de penser ce qui en lui reste impensé, d’élaborer et d’articuler avec rigueur ses concepts théoriques fondamentaux. En ce sens nous nous sommes joints au deuxième grand mouvement historique de la psychanalyse, inauguré et poursuivi par Lacan, mouvement que continuent même les groupes qui, pour diverses raisons, se sont séparés de Lacan et de la Société Française de Psychanalyse, comme l’Association Psychanalytique de France, fondée en 1964 (D. Lagache, D. Anzieu, J. Laplanche, J.-P. Pontalis, W. Granoff…), et le Quatrième Groupe (“Topique”; P. Aulagnier, Fr. Perrier, J. Valabrega) en 1969.

Faire, de par nos options théoriques et pratiques, un procès d’orthodoxie à d’autres groupes freudiens n’était nullement dans nos intentions. Et si certains membres de notre Ecole décident un jour de se scinder de notre cellule originaire, je ne crois pas que nous (le bureau actuel) considérerions la cellule scindée comme une cellule cancéreuse contre laquelle nous mobiliserions toutes sortes de gènes immunologiques! Ce serait là une bien piètre conception de la psychanalyse comme science! Pareilles attitudes témoigneraient d’une connaissance assez primaire de l’œuvre de Freud. Il suffit en effet d’étudier un peu sérieusement les revirements théoriques que Freud lui-même  a accomplis – par ex. le passage à la deuxième topique, l’introduction de la pulsion de mort, les remises en question de la structure du complexe d’Oedipe – pour être convaincu que, dans le domaine de la psychanalyse, il y a place pour des conceptualisations différentes s’efforçant de thématiser les principes fondamentaux. Freud lui-même était d’ailleurs hostile à une systématisation trop poussée, dont la rigidité stériliserait la pensée et figerait la pratique. Souvenons-nous du reproche qu’il a adressé à Adler: “la théorie adlérienne fut dès le tout début un ”système”, ce que la psychanalyse évita soigneusement d’être. Elle est aussi un excellent exemple d’élaboration secondaire” (Contribution à l’histoire du mouvement psychanalytique, OCFP XII, 299).

C’est parce que nous n’avons pas trouvé ailleurs la latitude de poursuivre notre double projet – le retour à Freud ainsi que l’interprétation et l’articulation des théories freudiennes à l’aide des sciences humaines – que nous avons fondé notre Ecole.

Pour ne pas geler l’esprit de recherche, pour ne pas figer la psychanalyse dans la hantise d’un quelconque purisme, nous avons aussi refusé de codifier plus strictement l’esprit de notre Ecole. Les deux principes énoncés nous ont paru suffire.

La question de notre rapport avec d’autres écoles et sociétés se trouve dès lors posée. D’abord nos rapports à l’Internationale. Certains d’entre nous y appartiennent par le lien organique qu’ils ont avec l’une ou l’autre Société. S’il arrivait que l’Internationale reconnaisse notre Ecole, nous nous en réjouirions. Nous sommes convaincus de satisfaire à toutes les exigences en ce qui concerne théorie et formation. Mais en tant qu’Ecole, nous ne ferons aucune concession pour y être admis.

Nous entretenons des rapports d’amitié et de collaboration avec plusieurs groupes, qu’ils appartiennent ou non à l’Internationale. Ce qui nous importe, c’est l’esprit de leur recherche et leur conception de la pratique et de la formation. Ainsi nous jugeons qu’il est très enrichissant pour nos candidats de pouvoir suivre une formation complémentaire, soit en participant à des séminaires, soit par des supervisions, à l’Institut Szondi, à la Nederlandse Gezelschap voor Psychoanalyse, au Quatrième Groupe, à l’Association Psychanalytique de France, à l’Ecole Freudienne de Paris.

Il va de soi que nous avons des liens privilégiés avec l’Ecole Freudienne de Paris dont Lacan est le directeur. D’ailleurs l’Ecole Freudienne de Paris tient à reconnaître officiellement notre Ecole comme étant le groupe belge qui en fait partie, sans que nous ayons fait une demande en ce sens. Nous avons toutefois pensé que, comme telle, notre Ecole ne doit obliger personne à être d’office membre de cette Ecole; bien entendu, nous laissons à nos membres la liberté de décider de leurs éventuels liens personnels avec l’Ecole Freudienne. On ne peut obliger personne d’entre nous à payer des cotisations à notre Ecole et à celle de Paris. On ne peut pas non plus empêcher un membre de notre Ecole de s’affilier au Quatrième Groupe (présidé par Aulagnier) ou à l’Association, s’il le désire. Quelle que soit l’instance de la LETTRE (freudienne), elle ne doit pas diviser ceux qui souhaitent participer au projet qui est le nôtre. Ainsi nous comptons faire profiter notre Ecole des contributions de diverses personnalités qui peuvent nous apprendre ce qu’est la psychanalyse: qu’il s’agisse d’ Aulagnier, de Perrier, de Safouan, de Pankow, de Dolto ou de Lacan.

J’espère que ce propos sur l’origine de notre Ecole et sur l’intention qui nous anime a pu répondre aux questions que se posent à juste titre ceux d’entre vous qui n’ont pas pu participer à nos premiers débats.

Nos conceptions de la psychanalyse nous ont amenés à concevoir et à mettre sur pied un cycle de formation orientant nos conditions d’admission.

On peut discuter de la raison d’être d’une Société ou d’une Ecole de psychanalyse. On peut en évaluer les avantages et les inconvénients. On peut penser qu’en principe un psychanalyste “ne s’autorise que de lui-même” et qu’il ne doit pas nécessairement appartenir à une Ecole ou à une Société. J’imagine fort bien qu’instruit des avatars de l’institutionnalisation de la recherche et de la formation dans l’histoire de la psychanalyse, on puisse refuser de s’affilier à un groupe. Dans ce cas, le psychanalyste ne s’autorise que de lui-même. N’importe qui peut se déclarer psychanalyste en vertu de la formation qu’il juge suffisante. Dans tous les pays, il y a des gens qui fonctionnent en tant que psychanalyste sans avoir acquis une formation supérieure et sans être passé par une Ecole. Rien ne s’y oppose ni de fait ni de droit. Le titre de psychanalyste n’est pas protégé et il peut difficilement l’être, puisque la formation analytique complète ne pourra jamais faire l’objet d’un cursus universitaire. Mais dès le moment où quelqu’un entend se présenter et se déclarer un psychanalyste dont un groupe publiquement reconnu se porte garant, il participe à l’institution et il accepte l’esprit et les règles du groupe par lequel il veut se faire reconnaître et agréer.

Nos principes de formation s’inspirent directement de ceux de Freud lui-même. Chacun sait en effet que Freud a fait la découverte de la psychanalyse par la conjonction des trois éléments suivants: son auto-analyse, sa pratique thérapeutique et son travail d’interprétation et de conceptualisation théorique. Selon nous, “l’être analyste” se fait toujours par la conjonction de ces trois données. Leur mise en œuvre reste difficile et aléatoire, mais personne ne peut contester l’importance de l’une quelconque de ces trois données. Personne ne peut non plus recommencer ‘ab ovo’ la démarche freudienne. Personne d’entre nous ne peut avoir la prétention de réitérer le cheminement exploratoire originel du génial Freud. Il a construit une œuvre théorique qui définit la psychanalyse comme un champ scientifique spécifique et qui guide la praxis analytique.

Par la suite, l’avancement des sciences du langage et de la psychiatrie, la mise en contact d’observations analytiques et de concepts philosophiques (Hegel, la phénoménologie, Heidegger), l’extension systématique de la psychanalyse à l’enfant, le projet szondien d’intégrer dans la psychanalyse des vecteurs peu explorés par Freud, l’effort pour adapter la psychanalyse au psychotique, ont contribué à élargir, approfondir, repenser les principes fondamentaux de Freud et d’en étendre le champ d’applications. C’est dire qu’il ne serait plus justifié de vouloir pratiquer la psychanalyse sans avoir été suffisamment initié aux connaissances fondamentales qui, tout en étant léguées par l’histoire de la psychanalyse, restent ouvertes à la recherche. Le terme ”institution” prend ici son sens véritable: c’est en raison de la transmission d’une science spécifique que se justifient les institutions psychanalytiques. C’est parce qu’un savoir de l’inconscient, des pulsions et de leurs destins s’est institué, qu’une Ecole de Psychanalyse est une institution: elle s’approprie ce savoir à sa manière et elle le transmet en l’approfondissant ou en l’enrichissant. Ce seul savoir ne suffit bien sûr pas pour être psychanalyste. Aussi l’analyse personnelle demeure-t-elle un élément primordial dans la formation. L’analyse personnelle et la pratique analytique ensuite, permettent de faire connaissance avec le non savoir dans le savoir. Tout véritable psychanalyste en fait l’expérience: il suffit de quelques séances pour que celui qui croit en savoir long sur les théories, fasse la pénible expérience que ses constructions sont poreuses et risquent de s’écrouler.

L’expérience des supervisions nous montre aussi deux choses.

Premièrement, celui qui n’a pas de formation théorique approfondie ne sait pas entendre ce qui vient de l’inconscient. Le paradoxe de l’analyse, c’est que l’écoute de l’inconscient n’est jamais directe mais médiatisée par les concepts théoriques qui rendent audibles des données non directement perceptibles comme les pulsions, le désir, les signifiants inconscients. Le déclin de la psychanalyse est toujours l’effet d’une prétention à “subodorer” qui se substituerait à l’interprétation guidée par des constructions théoriques.

Deuxièmement, l’expérience des supervisions montre aussi que celui qui est sérieusement formé se trouve constamment surpris de ne rien savoir. Je dis bien: celui qui a reçu une solide formation; car les autres n’entendent rien au-delà du discours manifeste et, sans même le savoir, ils font entrer ce qui se dit dans des schémas simplistes qu’on peut lire dans les manuels.

Ces principes que je viens d’évoquer ne sont évidemment que des éléments de base. Il est toujours difficile de mettre ceux-ci en pratique. Je ne méconnais pas les lacunes de notre formation. Plusieurs remarques critiques dénoncent l’allure trop théorique de nos séminaires. Je suis le premier à souhaiter que le travail théorique trouve un lien plus étroit avec la praxis analytique. Mais je vous assure que vous demandez là ce qui est le plus difficile à réaliser. J’espère que les remaniements de nos séminaires réaliseront au mieux notre projet de départ. Nous ne voudrions toutefois pas diminuer nos exigences de formation théorique. Plusieurs d’entre vous ont jadis été témoin des inepties qui se disent et des bêtises qui se font par manque de formation théorique. N’oublions d’ailleurs pas que c’est grâce à l’effort soutenu de théorisation que Freud a pu faire avancer la praxis et que Lacan a pu libérer la psychanalyse de l’obsessionalisation dans laquelle l’avaient bloquée des concepts mal pensés ou empruntés à des systèmes non analytiques. Moi-même je vous ai exposé l’an passé comment aux U.S.A. la psychanalyse a pu se dégrader justement là où la formation théorique poussée a été négligée, là où l’on ne connaît plus les textes de Freud lui-même et où l’on s’isole dans des groupes coupés de l’échange scientifique avec d’autres disciplines. A ce propos l’on pourrait bien utilement relire le projet de Freud sur la formation de l’analyste.

Nos exigences de formation théorique nous ont amenés à n’admettre en règle générale au sein de l’Ecole que des personnes qui ont achevé une formation universitaire, ou qui peuvent témoigner d’une formation équivalente. Nous avons par ailleurs jugé que ce serait un non-sens de vouloir prodiguer toute la formation psychiatrique et psychanalytique de base que l’on peut suivre à l’Université. C’est pourquoi nous exigeons que les universitaires non médecins et non psychologues, ou psychologues et médecins insuffisamment formés en psychologie clinique, et qui veulent entrer au sein de notre Ecole, doivent d’abord entreprendre une formation supplémentaire, théorique grâce à des cours apparentés à notre domaine et pratique par un stage en psychiatrie. C’est là le seul lien que nous ayons avec l’Université.

La formation que dispense notre Ecole se compose des trois éléments que j’ai déjà énoncés. Pour que le lien se crée entre savoir théorique indispensable et pratique, en d’autres termes pour que “l’être analyste” advienne, nous attachons une grande importance aux supervisions où précisément l’écoute d’un tiers contribue à favoriser ce lien. Pour éviter que l’analyse ne suive de façon stéréotypée un modèle particulier, et pour que le futur analyste ne soit pas prisonnier d’une identification spéculaire à son analyste, nous exigeons deux supervisons auprès de deux membres autres que le psychanalyste avec lequel l’analyse à visée didactique s’est faite. Nous n’avons pas voulu que, à l’instar de certains groupes, le “didacticien” devienne le maître de ses “élèves”.

Certains décrètent que l’Ecole devrait d’abord parler de “l’être analyste” et non pas de la formation d’un savoir analytique; qu’elle devrait approfondir “le désir de l’analyste” et non pas les théories analytiques. Mais le désir de l’analyste n’est pas une nébuleuse abstraite. Il est inscrit dans l’histoire très personnelle et inconsciente de chacun et il appartient à l’”après-coup” des destinées individuelles. On pourrait y consacrer un séminaire; mais je crains fort que l’on ne s’en tienne qu’à des élaborations secondaires. “L’être analyste” ne s’offre pas en conclusion d’un séminaire, qu’il soit clinique, théorique ou même psychodramatique; il ne se produit que par la conjonction renouvelée des trois éléments qui ont conduit Freud, non pas à ”être analyste”, mais à le devenir progressivement. Seul le fait de s’engager dans des thèmes particuliers (l’angoisse, la mort, les processus compulsifs secondaires, le schéma corporel et l’image du corps…) nous aide à progresser dans le devenir analyste. A vouloir ”être analyste” dans l’abstrait, on se laisse fasciner par un fantasme; car le propre du fantasme c’est précisément de tenir captif celui qui a élevé à l’abstraction neutre des représentations fort investies, qu’il répète  inconsciemment de façon compulsive.

Une société de psychanalyse est toujours une institution difficile, et ce, pour beaucoup de raisons à la fois théoriques et pulsionnelles. D’ailleurs si, comme l’a dit Freud, l’analyse est une paranoïa dirigée, comment le fonctionnement d’un groupe d’analystes pourrait-il être confortable? Plusieurs candidats se plaignent d’ailleurs de l’agressivité, de la compétition intellectuelle, de la fascination puriste et que sais-je encore, qui paralyse parfois les séminaires. Il est bon que nous en prenions conscience. Sans doute peut-on espérer que des groupes de travail plus réduits faciliteront les échanges, détendront les esprits, délieront les langues, laisseront aussi advenir ce qui de l’inconscient parle et, enfin, favoriseront la collaboration et l’initiative. La participation active des membres, trop souvent absents actuellement, pourrait également contribuer à l’orientation plus clinique des séminaires. Vous avez le droit de le leur demander.

Il reste une dernière question importante, qui a suscité quelques remous et malentendus. On a posé la question de savoir si, dans l’Ecole, on peut devenir analyste tout en ne faisant que des analyses d’enfant. Après réflexion nous avons répondu par l’affirmative. Certains ont compris que, selon nous, un analyste d’enfant devrait se limiter à cette spécialité. Ce n’est pas notre intention. Nous ne croyons pas non plus qu’il y ait une raison décisive pour qu’un analyste d’enfants doive d’abord pratiquer des analyses d’adultes. Rien ne l’en empêche, rien ne l’y oblige. Toutes les raisons invoquées peuvent être retournées en leur contraire. Si, pour devenir analyste d’enfants, il faut d’abord avoir l’expérience de l’analyse d’adultes, il faudrait aussi bien avoir expérimenté l’analyse d’enfants avant d’entreprendre celle d’adultes. Devant l’absence d’arguments pertinents en faveur de l’une ou l’autre position, nous laissons à nos candidats et à nos membres la liberté de commencer par l’analyse d’enfants et même qu’elle fasse l’objet des deux supervisions requises. Toutefois, si cet analyste d’enfants désire étendre sa pratique aux adultes, nous estimons qu’il devra entamer une formation complémentaire par deux nouvelles supervisions.

Le texte du règlement d’ordre intérieur de notre Ecole est fort concis; il formule en quelques règles directrices la conception qui a servi de fondement à l’institution de notre Ecole. Au nom de tous les membres, je viens de vous en éclairer le sens. Le Moniteur ne publiera qu’un texte attestant la fondation de l’Ecole Belge de Psychanalyse – Belgische School voor Psychoanalyse, conformément à la loi concernant les associations sans but lucratif.