Je ne souhaite transmettre aucune trace de cette situation clinique évoquée par notre collègue: de l’analysante, de l’analyste ou de l’analyse relatée, je n’ai rien à dire.
Par contre, je désire évoquer le climat de notre travail, le ton bienveillant de celui qui présentait cette cure et l’attention chaleureuse de ses collègues.
J’ai connu des moments où il s’agissait d’être le plus brillant, où les ténors y allaient de leurs diagnostic, où les concepts théoriques faisaient plus fonction de banderilles que d’aide à penser. Imperceptiblement, nous avons quitté ces temps.
Au cours d’une matinée, nettement trop courte, un collègue a parlé en toute humilité de la manière dont il travaille. Et nous l’avons écouté, laissé flotter notre esprit. Que faut-il de plus ?
Quand une association d’analystes parvient à créer cette collégialité, elle remplit pleinement sa fonction.
Diotima, 11 février 2012